CULTURE KOULANGO

Miss-Côte d’Ivoire 2015: Kobena Alicia la “Yêrê- tchêrê-sê’’ du Gontougou

La salle polyvalente de la mairie de Bondoukou a abrité le samedi 11avril 2015 les présélections du concours Miss-Côte d’Ivoire pour la région du Gontougou. 
Le jury du comité local du concours a rendu ses délibérations après, avoir passé à la loupe les trois (3) passages des douze (12) candidates sur le ‘’T’’. Ces filles ont rivalisé de démarches gracieuses en tenue traditionnelle d’abord puis, en tenue de soirée et olympique. Au terme des ‘’prestations individuelles’’, ce sont les arguments physiques de Kobena Alicia, porteuse du brassard N° 4 qui ont rencontré l’assentiement total des membres du jury. Elle a obtenu 148/180 points soit, une moyenne de 8, 22/10. La Miss 2015 du Gontougou a 19ans. Miss Kobena Alicia a une taille de 1,80m pour un tour de poitrine de 78cm. Elle a un bassin de 90cm et pèse 58kg. La Miss du Gontougou 2015 est étudiante en 1ère année de préparation du Brevet de Technicien Supérieur(BTS) option Ressources Humaines et Communication dans une grande école à Abidjan-Cocody.

La ‘’ yêrê-tchêrê-sê’’(la plus belle fille en Koulango) 2015 du Gontougou a pour 1ère Dauphine Kouadio Carolle, porteuse du brassard N°5 . La 1ère Dauphine a obtenu 129/180points soit une moyenne de 7, 16 /10. Elle a 21 ans. Elle mesure 1, 72m. Elle a un tour de bassin de 87cm pour un tour de poitrine de 82cm et 60cm de tour de taille. Elle pèse 53kg. Elle est étudiante en 2ème année de BTS Transport logistique à Abidjan-Plateau.

 La Miss 2015 du Gontougou a pour 2ème Dauphine, Kouadio Lorraine qui a été dotée par la nature d’une taille de 1,78m pour un tour de poitrine de 79cm et 90 cm de bassin. Elle pèse 56 kg. Elle est étudiante au CBCG à Abidjan-Treichville. Avant le concours, quatre allocutions ont meublé la cérémonie. Le Directeur général du Fonds de garantie automobile, représentant Mme la marraine Nialé Kaba s’est dit très heureux de la confiance placée en Madame, la ministre de l’Economie et des Finances. Le ministre Kouassi Adjoumani, visiblement, heureux a félicité le comité local de Miss-Côte d’Ivoire pour la cérémonie. Puis, il a rassuré les organisateurs de son soutien pour que Bondoukou remporte son premier sacre dans ce concours à Abidjan. Quant au président du Conseil régional du Gontougou, Kossonou Kouassi Ignace et la maire Koné Helli Hallassou, ils ont exprimé l’un après l’autre leur ferme vœu de voir le trophée national dans la région du Gontougou.

J-FY 
envoyé spécial dans le Gontougou

Le Zanzan a fêté à Bondoukou

Venus des régions du Gontougo et du Bounkani, les festivaliers qui se sont retrouvés à Bondoukou, du 2 au 5 septembre dernier, ont fait de cette 7ème édition du Festival du Zanzan un moment de rencontres, de partage et de convivialité.

Oubliés les impondérables de la météo, l’année dernière. Une grosse pluie avait cafouillé la cérémonie de clôture du Festival du Zanzan, obligeant les rois, chefs de provinces, parrains, invités et autres festivaliers à quitter précipitamment la place publique de Bondoukou. On n’avait pas eu vraiment le temps de se dire au revoir les uns aux autres, selon les règles de l’art. Mais cette année, le ciel a été clément. Très clément même. Au point où c’est sous une canicule que le festival s’est tenu, du 2 au 5 septembre. Avec la participation d’une quarantaine de troupes de danses issues des régions du Gontougo et du Bounkani (qui constituent le District du Zanzan).

Il est 14 heures environ, le samedi 5 septembre, quand la fête prend fin, à l’espace public de la ville de Bondoukou. Les festivaliers se quittent, pour mieux se retrouver. Puisque cette même nuit, au Bentô, rendez-vous est pris pour le volet off. Un concert live animé par les Maîtres de l’INSAAC est programmé dans ce réceptif composé d’un grand maquis avec une scène, un restaurant, une boîte de nuit, des chambres d’hôtel… En plein cœur de Bondoukou, le Bentô est le point de ralliement des noctambules. Il signifie en langue Koulango « la noblesse ne s’achète pas ». Originellement, c’est le nom du gros tam-tam parleur, en pays Brong. C’est aussi le nom d’une troupe de danse : Aboussouan Bentô. Et depuis 7 ans, elle participe au Festival du Zanzan. Son promoteur, Didier Yéboua est aussi l’un des maîtres de cérémonie du festival. C’est donc tout naturellement qu’il a baptisé son antre «le Bentô», situé à quelques pas de la mairie où il est également responsable culturel. Né à Tabagne, Didier s’est établi à Bondoukou, une ville qui navigue entre tradition et modernité. «Quand tu vis ici, tu deviens une synthèse de plusieurs cultures», dit-il.  La région de Bondoukou compte 11 ethnies qui en constituent autant de richesses culturelles. Un patrimoine culturel que Paul-Marie Kossonou et les autorités de la région essaient de mettre en exergue chaque année, à l’occasion du Festival du Zanzan, initié en 2008 par le ministre Augustin Komoé.

En marge des exhibitions des troupes, des défilés en costumes traditionnels, une conférence a eu lieu, mercredi 1er septembre, sur le thème : «Alliances interculturelles et interreligieuses au bénéfice de la cohésion sociale : cas du Zanzan.» Jusqu’au 5 septembre, l’espace public de Bondoukou a vu passer une diversité de cultures. Les troupes se sont illustrées, chacune avec son histoire, sa particularité, ses attraits…

A l’image d’une ville entre tradition et modernité, le festival a su intégrer dans sa programmation aussi bien des pièces de théâtre (telle que «La reine et la montagne» de Maurice Bandaman) que des concerts live à cette fête de la tradition. Un métissage culturel visible également dans le comportement des habitants, surtout des jeunes. «Ici, les jeunes s’amusent comme tous ceux de la Côte d’Ivoire. Ils suivent la mode, influencés aussi par la télé. Mais à côté, ils sont ancrés dans la tradition. Par exemple, pendant le Kroubi, toutes les filles musulmanes sont habillées en tenues traditionnelles. Lors de la fête des ignames, les jeunes vont faire la fête au village. La tradition a une grande influence sur leur comportement. Le respect des chefs, des aînés est en vraiment un culte ici. C’est justement le lien que nous avons voulu créer entre la tradition et la modernité à travers cet espace, le Bentô. C’est un espace de divertissement. Mais attention, Sankofa : il faut toujours revenir aux sources», explique Didier.

Le festival n’est que la célébration de cette tradition. Bonne nouvelle : l’Etat ivoirien a débloqué un fonds de 100 millions pour la réhabilitation des sites touristiques dont regorgent la ville de Bondoukou et ses environs : la maison de Samory Touré, la première case de Bondoukou, la maison du gouverneur Gustave Binger… entre autres.. Pour rappel, le Festival du Zanzan fait partie du programme de sauvegarde et de valorisation du patrimoine culturel national.

François Yéo

Sous le parrainage de son Excellence Fatoumata TOURE, ambassadeur de Côte d’Ivoire en Guinée Equatoriale, il est ouvert un concours dénommé KOUROUBI 2015. Ce concours qui a pour thème Djômo authentique et son foulard entend valoriser le Kouroubi (sa musique, ses décors et ses vêtements traditionnels). Pour cette 1ère édition, 2 catégories sont concernées :

1/ Les petites filles (pépinières),

 2/ Les grandes Chaque candidate ne peut s’inscrire que dans une seule catégorie. Et dans chaque catégorie, la candidate doit s’enregistrer dans une seule de ces 2 rubriques :

1/ Costumes et coiffures traditionnelles (Djômo),

2/ Costumes modernes d’inspiration traditionnelle (modes traditionnelles adaptées au modernisme). 

 Dans la journée suivant la nuit du Kouroubi, toutes les candidates défileront dans leurs habits d’apparat devant un jury qui désignera les vainqueurs dans chaque catégorie. Il y a de nombreux lots à gagner ! Les jeunes filles désireuses de soumettre leur candidature sont priées de s’inscrire auprès de Leila Zamane, à Bondoukou. 

Contacts: 40 43 61 23 / 06 61 86 43 / 09 54 55 91.